La construction passive se caractérise par sa capacité à réduire radicalement les besoins en chauffage d’un logement. Le climat en Bretagne permet facilement d’obtenir une certification de « maison passive », bien que les critères soient exigeants. Cette conception de maisons passives repose principalement sur 4 piliers.
La maîtrise de l’énergie
L’isolation passive joue un rôle important dans la gestion d’énergie à l’intérieur d’un bâtiment en la renforçant avec des murs porteurs. Pour éviter toute déperdition d’air chaud dans une maison passive, l’extérieur, le toit, la dalle et les murs au contact de la terre doivent être isolés. Comme la Bretagne a un climat extrêmement doux, accompagné d’une faible amplitude thermique toute l’année, optez pour un isolant ayant la couche la moins épaisse possible. Autrement dit, il faut miser sur la chaleur venant de l’extérieur.
Les ouvertures
suffisent pour une construction passive en Bretagne, et ce en tenant compte de son climat. Ainsi, orientez les fenêtres passives vers le sud pour mieux répartir la chaleur. Par ailleurs, optez pour une pergola bioclimatique si vous disposez d’une terrasse. Ses lames orientables à 180° vous permettent de contrôler son exposition, quelles que soient les conditions météorologiques et la saison.
L’étanchéité
Si vous souhaitez construire une maison passive en Bretagne, les conseils de cet expert en construction passive vous seront utiles. Son accompagnement dans la conception de construction passive en Bretagne vous assure de respecter les critères pour obtenir le certificat maison passive. Parmi les critères à respecter, il y a le niveau d’étanchéité. Elle peut être mesurée par un test d’infiltrométrie. Si un coefficient d’étanchéité inférieur ou égal à 0,6 est obtenu, un certificat maison passive vous sera délivré.
La ventilation
Le VMC double flux est le système de ventilation utilisé dans une construction passive. Il contribue favorablement à l’économie d’énergie grâce à sa capacité à récupérer des calories d’une pièce, tout en l’aérant. En d’autres termes, l’air venant de l’extérieur est chauffé par la chaleur conservée à l’intérieur. Par ailleurs, des puits canadiens peuvent être ajoutés à la VMC double flux pour optimiser la performance avec une baisse de consommation de chauffage jusqu’ à 80 %.